Une pionnière diplomatique - Marion Adams Macpherson
Marion Adams Macpherson
Section 100, Fosse 291
Marion Macpherson est née le 16 mai 1924 à Moose Jaw, en Saskatchewan, mais elle a grandi dans la petite ville de Moosomin, où elle fréquenta le Moosomin Collegiate Institute. Elle obtint un baccalauréat en économie et en histoire de l’Université de la Saskatchewan avant d’aller à l’Université de Toronto pour faire sa maîtrise en économie.
En 1947, Macpherson passa l’examen d’agente du service extérieur. Non seulement fut-elle la première femme de l’extérieur de la fonction publique à être autorisée à le passer, mais elle fut aussi la première à entrer au ministère des Affaires extérieures au mérite.
En 1950, elle fut affectée à l’ambassade à Washington, DC, en y commençant à l’échelon le plus bas. Elle retourna à Ottawa après une promotion en 1954 et devint la première femme du corps diplomatique à siéger à la Commission internationale pour la surveillance et le contrôle au Vietnam. Dans ce rôle, elle passa près d’un an à Hanoi.
Au Vietnam, le rôle de la CISC consistait à surveiller l'échange et le retrait des forces militaires, de l'équipement ou de l'approvisionnement ainsi qu'à superviser le transfert du pouvoir entre les Français et les gouvernements respectifs au nord et au sud du 17e parallèle, qui constituait la frontière artificielle et temporaire imposée par les Accords de Genève.
Après une autre promotion en 1958, Macpherson devint première secrétaire au Hautcommissariat canadien au Ghana. Quelques années plus tard, elle fut nommée troisième secrétaire à la Mission permanente canadienne aux Nations Unies de 1963 à 1968 et poursuivit pour obtenir sa première affectation comme chef de poste en 1973, lorsqu’elle fut nommée hautcommissaire au Sri Lanka.
De là, elle s’en alla à Boston, MA, comme consule générale pendant plusieurs années à compter de 1976, avant d’être nommée ambassadeur au Danemark en 1979. En 1983, elle devint commandant adjoint du Collège de la Défense nationale pendant deux ans, avant d’accepter son dernier poste de hautcommissaire en Zambie et au Malawi de 1985 à 1987.
Macpherson fut seulement la troisième femme au Canada à détenir le poste de hautcommissaire au moment de sa nomination au Sri Lanka en 1973 et la première femme à en faire une carrière diplomatique.
Elle fut aussi une excellente pianiste qui étudia cet instrument durant toute sa vie. Après sa carrière, elle prit sa retraite à Ottawa, où elle mourut le 30 octobre 1998.