Tiré à travers historiographie Canadienne - OLIVE PATRICIA DICKASON

OLIVE PATRICIA DICKASON

Section 64, Range G, Grave 123 (Ed,Hist, J & Lit)

Olive dickason

Olive Patricia Dickason est née le 16 mars 1920 à Winnipeg, Manitoba. Après avoir tout perdu durant la Grande Dépression, la famille Dickason déménage dans la région des Lacs, alors qu’elle, sa sœur et sa mère utilisent des pièges et font la pêche pour fournir la nourriture pour la famille.

Mme Dickason termine son niveau secondaire en Saskatchewan et complète un BA en français et philosophie au Collège Notre-Dame, affilié à l’Université d’Ottawa.

Mme Dickason se rend compte, jeune adulte, pour la première fois de ses origines Métis lorsqu’elle rencontre des parents Métis à Regina. Elle débute une carrière de 24 ans en journalisme au Regina Leader-Post et subséquemment travaille comme auteur et rédacteur aux Winnipeg Free Press, Montreal Gazette, et le Globe and Mail. Elle assure la promotion des Premières Nations et des questions touchant les femmes.

En 1970, âgée de 50 ans, Mme Dickason s’inscrit au programme d’études supérieures de l’Université d’Ottawa. Elle éprouve de la difficulté avec les préconceptions de la faculté concernant l’histoire des autochtones, y compris les arguments à l’effet qu’ils n’existent pas, avant enfin de trouver un professeur qui agit à titre de conseiller académique.

Dickason elle-même a rappelé plus tard que lorsqu'elle a commencé à travailler sur le terrain, ses professeurs étaient perplexes. « Pourquoi voulez-vous travailler dans ce domaine ? Il n'y a aucune preuve historique. » Les peuples autochotones étaient une société orale et sans documentation écrite, vous ne pouvez pas avoir d'histoire. C'était l'attitude.

C'est précisément cette attitude qu'elle s'est sentie poussée à changer – pour prouver que le Canada, en fait l'Amérique du Nord, avait abrité des civilisations autochtones florissantes et productives pendant des siècles avant l'arrivée des Européens. Sans leur savoir et leur soutien, les communautés britanniques, françaises et espagnoles n'auraient jamais survécu et pris racine.

Elle complète sa maîtrise à l’Université d’Ottawa deux ans plus tard, et son Ph.D en 1977. La thèse de doctorat de Mme Dickason intitulée : The Myth of the Savage, est éventuellement publiée de même que Canada’s First Nations: A History of Founding Peoples from the Earliest Times et The Native Imprint: The Contribution of First Peoples to Canada's Character - Volume 1: to 1815 (1995), dont elle dirige la publication.

De plus elle rédige Indian Arts in Canada, qui se mérite trois prix pour la conception et le design et elle est co-auteur de : The Law of Nations and the New World.

Mme Dickason enseigne à l’University of Alberta de 1976 à 1992, et prend sa retraite comme professeur alors qu’elle est âgée de 72 ans, après avoir combattu la retraite obligatoire à 65 ans. Dickson a enseigné à l'U of A pendant huit ans, jusqu'à ce que l'administration exerce son droit d'effectuer la retraite obligatoire à 65 ans.

Dickason a combattu la décision, invoquant les droits de la Charte. Mais après avoir gagné devant la commission des droits de la personne et devant les tribunaux inférieurs, elle a perdu devant la Cour suprême du Canada, qui a statué, dans une décision de 5 contre 4, que les effets de la discrimination prima facie étaient proportionnels aux objectifs légitimes servis par la politique . Déçue, Dickason se réconcilie avec la vie de chargée de cours et poursuit ses recherches.

Son temps comme professeur et ses contributions importantes à la littérature de l’histoire au Canada ont influencé toute une génération d’érudits, et continuera d’être le fondement pour beaucoup de travaux historiques qui seront entrepris dans l’avenir.

L'Université de l'Alberta Indigenous Canada est un cours gratuit offert par la faculté, le professeur Dickason a aidé à modeler- Indigenous Canada est un cours en ligne ouvert et massif (MOOC) de 12 leçons de la Faculté des études autochtones qui explore les différentes histoires et perspectives contemporaines des peuples autochtones vivant au Canada. D'un point de vue autochtone, ce cours explore les expériences complexes auxquelles les peuples autochtones sont confrontés aujourd'hui dans une perspective historique et critique mettant en évidence les relations nationales et locales entre les Autochtones et les colons.

Mme Dickason mérite l’Ordre du Canada en 1996 et est récipiendaire le Prix national d'excellence décerné aux Autochtones en 1997.

Les prix ont été créés pour la première fois en 1993 et présentés en 1994, conjointement avec la Décennie internationale des peuples autochtones du monde déclarée par les Nations Unies. Les prix visent à célébrer et à encourager l'excellence dans la communauté autochtone Les prix sont diffusés chaque année sur le réseau mondial de télévision et le réseau de télévision des peuples autochtones (APTN).

Elle est de plus récipiendaire de nombreux doctorats honorifiques au cours des années.

Mme Dickason décède le 12 mars 2011.

Olive Dickason Stone