Poète guerrier - Arthur Stanley Bourinot

Arthur Stanley Bourinot

Section 48, Lot 1

Né à Ottawa le 3 octobre 1893, Arthur Stanley Bourinot reçoit un diplôme de l’Ottawa Collegiate se rend à Toronto afin de parfaire son éducation à l’University College. Pendant qu’il était étudiant, il écrit des poèmes qui sont publiés et en 1915 son premier livre intitulé Laurentian Lyrics and Other Poems est imprimé.

Il joint le Corps de formation des officiers de l’Université de Toronto et après sa graduation en 1915, s’engage dans le Corps expéditionnaire canadien et est envoyé en Angleterre en juin 1916 comme chef de peloton avec le rang de lieutenant. Il sert auprès des 77e et 87e bataillons canadiens, mais vers la fin de 1916, il est transféré au Royal Flying Corps. De novembre 1916 à mars 1917, M. Bourinot s’entraîne comme pilote en France.

royal flying corps

En juin 1917, il prend part à un combat aérien derrière les lignes ennemies mais n’est pas revenu, et est présumé mort. Trois semaines plus tard, un pilote allemand vole au-dessus des lignes britanniques pour lancer un message à l’effet que M. Bourinot était vivant et prisonnier de guerre. Il demeure captif de juillet 1917 jusqu’à la fin de la guerre et lorsqu’en 1922, son université publie son livre de souvenirs de guerre, on fait référence à M. Bourinot comme «un gentil poète qui se console en captivité en rédigeant des poèmes». La captivité peut aussi avoir approfondi son talent considérable en tant qu’artiste.

Lorsque rapatrié au Canada M. Bourinot devient étudiant de droit au Osgoode Hall, Toronto, et après avoir complété ses cours et sa formation auprès de firmes de droit, il est appelé au barreau de l’Ontario en 1920. Il retourne à Ottawa et entreprend sa carrière en droit en partenariat avec d’autres personnes, et plus tard en solo, et il agit comme conseiller juridique pour une importante compagnie. Il est actif dans les affaires de sa profession, avec des titres de membre dans une variété d’associations juridiques et il prépare des articles et des rapports sur des questions préoccupant la profession. Il est de plus impliqué dans les affaires communautaires, soit pendant de nombreuses années comme conseiller du village du Parc Rockliffe, une banlieue d’Ottawa.

Les premiers intérêts de M. Bourinot et son talent pour l’expression poétique se poursuivent durant sa vie, formant alors une carrière parallèle à celle des questions légales. Il soumet des poèmes aux journaux et périodiques et son poème Canada’s Fallen inscrit dans un concours national de poésie en 1919 décroche le Prix du Gouverneur-Général. En 1927, l’année du Jubilé de diamant, don poème The Canadian Confederation remporte le deuxième prix dans un concours de poésie.

En 1921, quelques années après son retour à la vie civile, le deuxième livre de poésie de M. Bourinot intitulé Poems est imprimé, suivi en 1923 de Lyrics from the Hills. En 1925, il publie son premier livre de versets pour les enfants intitulé Pattering Feet, a Book of Childhood Verses et en 1929 un autre livre à l’attention des jeunes lecteurs Ottawa Lyrics and Verses for Children.

En plus des nombreux poèmes individuels qui sont parus dans les journaux et les périodiques et une douzaine de livres de poésie, les versets de M. Bourinot paraissent dans les anthologies de la poésie canadienne, alors que ses sujets englobent beaucoup d’éléments, y compris la beauté de la nature sous toutes ses formes et des événements dans l’histoire des temps bibliques à la Deuxième Guerre mondiale. Durant la 2e GM, ses poèmes traitaient d’événements tels que England at Calais, Canada at Dieppe, et Churchill Speaks on Parliament Hill.

Les intérêts littéraires de M. Bourinot dépassaient sa propre poésie. Entre 1948 et 1968, il est rédacteur en chef du Canadian Poetry Magazine et il agit pour un certain temps à titre de rédacteur adjoint et rédacteur du Canadian Author and Bookman.

Il rédige des livres au sujet de la poésie et les poètes, abordant les vies de Duncan C. Scott, Archibald Lampman, Charles Sangster et d’autres et son association à Marius Barbeau et Arthur Lismer produit un livre de chansons folkloriques. M. Bourinot décède le 17 janvier 1969.

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