L’histoire du Cimetière Militaire National des Forces Canadiennes

VINGT ANNÉES SE SONT ÉCOULÉES depuis que la gouverneure générale de l’époque, Adrienne Clarkson, a inauguré officiellement le Cimetière militaire national des Forces canadiennes à Beechwood (le 28 juin 2001). Le ministre de la Défense, Art Eggleton, et le chef d’état-major de la Défense, le général Maurice Baril, ont participé à la cérémonie tenue par une belle matinée ensoleillée à Ottawa.

Elle a illustré toute la tradition des cérémonies militaires, y compris un salut militaire de 21 coups de feu, une garde de cérémonie complète des GGFG défilant dans des tuniques écarlates et un survol par des avions de combat CF-18 dans une formation en hommage aux disparus. Cependant, la création du Cimetière militaire national des Forces canadiennes n’a pas été une décision instantanée et a nécessité plusieurs années de planification, de dialogue et de discussions. Une conversation avec l’historien Jack Granatstein, qui était alors à la tête du Musée canadien de la guerre, a déclenché une certaine planification.

En supposant que le nouveau Musée canadien de la guerre serait construit à la base aérienne de Rockcliffe, Robert (Bob) White, alors membre du Conseil d’administration de Beechwood, demanda une réunion introductive entre les deux organismes pour discuter des possibilités de partenariat, notamment la création d’un lien avec le Champ d’honneur (Section 27), qui compte plus de 2 400 tombes, dont celles des généraux de la Seconde Guerre mondiale Charles Foulkes et Henry Crerar. Lors de cette réunion, Beechwood apprit également que le MDN souhaitait créer un Cimetière militaire national, ici même à Ottawa.

En tant que CEMD à l’époque, le général Baril s’était personnellement engagé à créer un Cimetière militaire national, car il croyait que le MDN avait la responsabilité de fournir un dernier lieu de repos digne aux membres des Forces canadiennes, en particulier ceux/celles tués dans l’exercice de leurs fonctions, et cette responsabilité n’était alors pas assumée.

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