Cérémonie de commémoration néo-zélandaise
À l’aube du 8 novembre 2024, le cimetière Beechwood a accueilli une cérémonie solennelle et émouvante pour honorer le service et les sacrifices des Néo-Zélandais qui ont donné leur vie dans des conflits à travers le monde. La cérémonie de commémoration néo-zélandaise a rassemblé des diplomates, des représentants militaires et des expatriés pour rendre hommage à la connexion durable entre le Canada et la Nouvelle-Zélande.
L’événement a mis en vedette Son Excellence Cécile Hillyer, Haut-commissaire de Nouvelle-Zélande, ainsi que le Commandant Mark Tapsell, RNZN, Conseiller de défense de la Nouvelle-Zélande auprès du Canada. Des membres de l’équipe de défense néo-zélandaise et des expatriés néo-zélandais ont rejoint la cérémonie, créant un fort sentiment de communauté et un objectif commun.
Hommage au Sergent Pilote Blyth Kempton-Werohia
La cérémonie s’est concentrée sur le souvenir, avec un hommage particulier au Sergent Pilote Blyth Kempton-Werohia, membre de la Royal New Zealand Air Force qui s’est entraîné au Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. Né à Te Puke, en Nouvelle-Zélande, en 1921, Kempton-Werohia était le fils de Whetu Henare Kempton-Werohia et de Margery Dinah Kempton-Werohia.
Le Sergent Kempton-Werohia a terminé sa formation dans le cadre du Programme d'entraînement aérien du Commonwealth à l'École de pilotage de la Force aérienne royale canadienne n° 6, à Dunnville, en Ontario. Après avoir reçu ses ailes à Rockcliffe en juin 1942, il a été affecté à l'École de bombardement et de tir n° 31, à Picton, en Ontario. Tragiquement, sa vie a été écourtée le 14 août 1942, lorsque son avion s'est écrasé dans le lac Ontario. Âgé de seulement 21 ans, il est décédé une semaine avant son mariage prévu avec Margaret Mary Humble.
Dans le cadre de la cérémonie, une couronne a été déposée sur la pierre tombale du Sergent Kempton-Werohia.
Cet acte solennel de souvenir, accompagné de la pose de coquelicots, a été un hommage sincère à son sacrifice et à celui d’innombrables Néo-Zélandais qui ont servi loin de leur pays. Reflétant la riche culture néo-zélandaise, une partie de la cérémonie s’est déroulée en Te Reo Māori, la langue du peuple māori. Le karakia (prière) a été un moment profondément spirituel, invoquant des bénédictions et honorant la mémoire de ceux qui ont servi.
L’inclusion du Te Reo Māori a mis en lumière l’importance de l’identité culturelle et de l’unité dans le souvenir. Son Excellence Cécile Hillyer, le Commandant Tapsell et l’équipe de défense ont partagé des réflexions puissantes, soulignant les liens solides entre le Canada et la Nouvelle-Zélande, forgés par des sacrifices communs et des valeurs collectives.
La cérémonie s’est conclue par les hymnes nationaux de la Nouvelle-Zélande (Aotearoa) et du Canada. Pendant l’hymne canadien, un vol d’oies canadiennes a traversé le ciel, un hommage approprié et fortuit à la beauté naturelle et à la liberté que ces nations chérissent. L’interprétation des deux hymnes a symbolisé l’amitié durable et le respect mutuel entre la Nouvelle-Zélande et le Canada, clôturant l’événement de manière émouvante.
Alors que le soleil se levait sur le cimetière Beechwood, les participants—représentant un éventail de diplomates, de militaires et d’expatriés—se sont dispersés avec un engagement renouvelé à veiller à ce que les sacrifices du passé soient rappelés et honorés.
La cérémonie a été un puissant rappel de la force des valeurs partagées, de la beauté de la diversité culturelle et de l’importance du souvenir.
À travers des récits comme celui du Sergent Kempton-Werohia et des symboles tels que les hymnes néo-zélandais et canadien, nous perpétuons l’héritage de ceux qui ont servi.
Nous nous souviendrons.